mercredi 24 décembre 2008

Le genre de chose qui, à tous les coups, m'empêche de mettre mon sourire entre parenthèses




"- Serre tes poings, arrondis ton dos, plie tes bras, croise-les et ramène-les sous ton menton... Comme ça...

- Pourquoi? s'étonnait-elle.

- Parce que... Il faut que tu la fasses craquer cette peau qui est trop petite pour toi, là... Regarde... T'étouffes là-dedans... Il faut que tu t'en sortes maintenant... Vas-y... Je veux entendre la couture qui craque dans ton dos..."

vendredi 12 décembre 2008

Yves Simon

Comment se souvenir de sa vie si on en classe pas le désordre? Ils eurent l'impression d'être face à une devanture ambulante où ils pouvaient choisir, prendre, assouvir désir et curiosité, puis, une fois la devanture dépassée, d'avoir à se demander, qui? Qui donc hier m'a tant bouleversé?

lundi 18 août 2008

A ceux que les jours de pluie laissent songeurs



A chacun ses petites névroses, ses tentatives manquées, ses imperfections et ses ambitions chancelantes. A chacun ses jours de cafard, ses nuits d’incertitude et ses moments d’abandon. Il faudrait pouvoir avouer que l’on a peur, admettre qu’il arrive qu’on s’égare, que l’on est déçu, tellement déçu, de temps à autre. Les personnes qui concèdent pleinement ces faiblesses me captivent..



Cette photo et celle du post précédent ont été prises au festival d'Avignon, cet été

mardi 5 août 2008

Once I wanted to be the greatest


J’écoute, les sons m’apaisent. Je m’enveloppe de la sensation protectrice que la musique a façonnée pour moi seule. Les ondes se succèdent furtivement, et les songes finissent par s’emparer de cette douce perception ; je frissonne.

vendredi 6 juin 2008

Il ne se passe jamais grand-chose les jours de pluie


Il y a des mots que je n'utilise presque jamais, j'ai bien trop peur qu'ils perdent de leur intensité.


Je regardai par la fenêtre. Il était seul devant la porte, savourant la rue. Les rancunes, les récriminations, les bons conseils, la morale, la tristesse, tout était derrière lui et, au devant de lui, c’était, déguenillée et extatique, la pure volupté de l’être. (Jack kerouac)




mercredi 12 mars 2008

"This will slip into the sea"

En marchant de plus en plus vite, j'ai fait comme si le vent glacé ne me touchait pas, comme si j'étais inconsistante. C'était exactement ce que j'étais à travers tes yeux, je ne t'inspirais qu'un regard dur et froid, bien plus froid que le vent qui soufflait ce jour là. J'aurais bien voulu te faire réagir pourtant, parce que ça aurait voulu dire que j'étais vivante, bien vivante, ça aurait confirmé mon existence. Un étrange regret s'est faufilé entre mes pas, je ne suis pas tombée. Un jour peut-être je t'avouerai que j'ai trébuché, ce matin là.

mardi 19 février 2008

"C'est pas pour l'extase c'est que l'existence sans un peu d'extrême est inacceptable."



J'irradie, je m’effondre, j’exulte ...et puis j’abandonne. Je suis tantôt submergée, affaiblie, essoufflée, tantôt éblouie, enivrée, subjuguée. Et vous n’imaginez pas à quel point cela me plait, à quel point j’aime être aussi extrême. Je cultive la démesure, jusqu’au vertige, jusqu’à l’écoeurement. Je ressens, je savoure, je me passionne; je n’existe que dans l’excès.

jeudi 24 janvier 2008

Et que répondre, quand le bonheur en question n'est autre que vous-même?


"J'ai du mal à me résigner quand je crois que le bonheur est à ma portée.."

mardi 1 janvier 2008

I gave me away


Il y a des jours où je me demande si finalement ce que j'éprouve ne serait pas qu'une pâle copie d'émotions déjà ressenties, de frissons ayant déjà parcouru tout un tas de centimètres carré de ma peau, d'envies ayant déjà sillonné tous les recoins de ma conscience. Il y a des jours où je m'interroge, ces rêves n'auraient-ils pas déjà peuplé mon sommeil, ne seraient-ce pas les mêmes soupirs insufflés à mon oreille, les mêmes peurs qui s'emparent de moi certaines nuits?

(la photo vient d'ici)