Etre là sauver chacune des secondes, et protéger du froid les idées sans confondre
vendredi 6 juin 2008
Il ne se passe jamais grand-chose les jours de pluie
Il y a des mots que je n'utilise presque jamais, j'ai bien trop peur qu'ils perdent de leur intensité.
Je regardai par la fenêtre. Il était seul devant la porte, savourant la rue. Les rancunes, les récriminations, les bons conseils, la morale, la tristesse, tout était derrière lui et, au devant de lui, c’était, déguenillée et extatique, la pure volupté de l’être. (Jack kerouac)
2 commentaires:
Anonyme
a dit…
Seulement pour te dire à quel point tes mots me touchent. Depuis parmiseux.sky jusqu'à aujourd'hui.
Un mystère qui n'était peut-être qu'un silence : elle était si sensible, qu'elle n'avait pas le temps de penser, elle absorbait tout par les pores, trempée de musique, d'amour, de désespoir, d'euphorie, comme on est trempé par la pluie, mais tout cela contenu. L'ignorance intrépide du monde, et à tout instant des ondes de ravissement, de surprise, passant sur le visage et réprimés avec pudeur. Transparente et fragile comme le verre. Coupante aussi.
Tout a commencé par le mot imagination. Combien de fois n'ai-je pas entendu affirmer "cette petite déborde d'imagination"? Le temps a filé, et je déborde toujours autant. Je suis un enchevêtrement d'émotions, voilà.
2 commentaires:
Seulement pour te dire à quel point tes mots me touchent. Depuis parmiseux.sky jusqu'à aujourd'hui.
Je me reconnais.
Surtout, ne t'arrête pas!
Vous avez un bien joli blog très chère amie.
je vous mets de ce pas dans mes favoris :-)
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